Que faisons-nous ?

Programmation et animation d’événements scientifiques et culturels, production de contenus multi médias, enquêtes de terrains‧nos activités visent systématiquement à transcender les barrières disciplinaires et sociétales. Notre ambition : rendre accessibles les avancées scientifiques pour mieux agir dans un monde incertain.

Cette exigence nous conduit à jouer un rôle de médiateur·rice, de catalyseur·euse et de coordinateur·trice d’un réseau d’acteur·trice·s engagé·e·s dans la redirection écologique.

Notre mission : inventer les formats qui permettront à des publics variés de se saisir des connaissances nécessaires pour comprendre les enjeux du changement global. C’est sur la base de ces savoirs que nous proposons des démarches expérimentales.

Alors, on pense ?

Se saisir du changement global pour donner
la voix aux expert·e·s.

Notre Forum des savoirs vise la réinsertion des savoirs au cœur du débat public et politique. Nous développons de multiples formats de diffusion et explorons une grande diversité de régimes d’expression pour construire de nouvelles scénographies du savoir. Organisation d’un festival d’idées, programmation radiophonique régulière, veille, édition, exposition, vidéo, photographie, dessin, écriture, théâtre : nous ouvrons le plus largement possible l’audience du forum scientifique de l’Anthropocène.

Une radio pour donner à entendre les bouleversements en cours

En direct ou en podcast, des grands sujets de société aux avancées scientifiques les plus en pointe, Radio Anthropocène se saisit de l’actualité au prisme du changement global. Plus de 2000 émissions podcastables ont déjà été produites, avec autant d’invité·e·s prestigieux·ses. Cedric Villani, Dominique Méda, Grégory Doucet, et bien d’autres se succèdent derrière nos micros et dont vous pouvez retrouver les podcasts sur notre site internet.

Véritable arène ouverte, Radio Anthropocène et son studio mobile se déplacent au gré de la programmation culturelle lyonnaise, mais également française, pour être au plus proche des grands sujets de notre temps.
Nous sommes par exemple partenaire d’événements tels que les Rencontres de la photographie (Arles).

Un festival pour faire converser sciences, arts et sociétés

«  À l’École de l’Anthropocène » est un Festival d’idées, une université ouverte, sensible et citoyenne sur le changement global. Cet événement crée un espace
novateur de partage des savoirs. Itinérant, notre festival part à la rencontre chaque année de nouveaux lieux et de nouveaux publics de la métropole
lyonnaise. Cette démarche de dimension internationale, consiste “à faire école” en croisant les approches scientifiques, culturelles et citoyennes. Au regard des
sujets que le festival explore, déterminants pour l’avenir des générations futures, il réserve une large place à la jeunesse dans sa programmation. Lors de chacune des six éditions réalisées depuis 2018, une centaine d’invité·e·s d’horizons divers, penseur·euse·s et acteur·rice·s de la transition, imaginent les possibles autour du changement global.

Une collection éditoriale pour comprendre l’Anthropocène

Le studio éditorial de Cité anthropocène, co-créé avec les Éditions 205 depuis trois années, fait la démonstration des réflexions sur la manière (fond et forme) de porter et de diffuser les savoirs sur le changement global. Il s’est traduit par la publication de 12 ouvrages, dont le dernier né est Imaginer l’après. Vulnérabilité environnementale et décision publique en contexte post-catastrophe (11/09/2023).

Des expositions pour rendre sensible le changement global

Dessiner le droit dans l’Anthropocène, 2022 Strasbourg, 2023 Lyon
51 dessins/cartels, nés d’échanges entre un·e juriste et un·e artiste, qui racontent autant de situations anthropocènes que le droit, intrinsèquement inventif, répare. Le protocole créatif est le fruit d’un dispositif collaboratif interdisciplinaire que nous avons piloté avec les juristes Natalia Kobylarz et Isabelle Michallet. Ce projet expérimental initié en 2020 en plein confinement, s’est progressivement étoffé grâce un fonctionnement ouvert et itératif, jusqu’à réunir 93 contributeur·rice·s dans le monde entier. Il repose sur la rencontre entre un·e juriste et un·e artiste autour d’une source juridique (procès, loi, charte ou convention). Cet évènement multi-formats a atterri à Strasbourg en juin 2022, a été réitéré à Lyon, lors de la Nuit du droit le 4 octobre 2023 à la Manufacture des Tabacs.

Énergies Désespoirs. Un monde à réparer, 2021, Centquatre-Paris
Aux 50 peintures de désespoirs en noir et blanc répondent 50 peintures d’énergies en couleur, disposées dos à dos. Peinture, légende et sources participent d’un même propos. Tout ce qui est exprimé en peinture s’appuie sur des réalités scientifiquement documentées. Une exposition comme aboutissement de trois semaines d’un workshop collectif composé de quinze personnes : architectes (Encore Heureux), scientifiques (École urbaine de Lyon), artistes (Bonnefrite, Ronan Letourneur), enquêteur·rice·s (journalistes, École urbaine de Lyon), scénographes (Encore Heureux).

Alors, on bouge ?

Accompagner les acteur·rice·s du changement

Face à l’angoisse climatique, et au pessimisme de la raison, nous faisons le choix de l’optimisme de la volonté. Car nous croyons aux vertus de l’action face aux enjeux qui nous concernent, et face aux réalités déjà bien sensibles des bouleversements en cours. Au désespoir desconstats nous faisons le pari du caractère enthousiasmant de l’engagement.

Un accompagnement pour les acteurs, économiques, culturels et universitaires

Les entreprises et associations :
Cité Anthropocène s’engage aux côtés des entreprises afin de concourir à la fabrication d’une culture du changement global. Informer, questionner, proposer des points de vue divergents, notre mission vise à interpeller les acteurs économiques et faciliter leur engagement vers la redirection écologique.

Les acteurs publics et culturels :
Les politiques et stratégies d’adaptation, d’atténuation et de réorientation en cours sont indispensables. Elles doivent être accompagnées d’un outil d’acculturation aux enjeux à relever et de transmission des savoirs, associant tous les territoires qu’ils soient fortement ou faiblement urbanisés, se fondant sur l’innovation et la créativité sociale, politique, économique, culturelle et technique et s’appuyant sur l’implication des habitant·e·s.

Les universités, projets de recherches et laboratoires :
La recherche scientifique documente toujours plus précisément le changement global. Elle propose différentes clés de lectures de notre monde indispensables à la vie citoyenne et politique. Pourtant ces connaissances ne sont pas toujours accessibles. Cité anthropocène propose de les donner à voir. Vidéo, podcast, dessin, projection, captation, édition, programmation, animation Cité anthropcène à fait de la valorisation de contenus scientifiques auprès du grand public sa force et sa spécialité.

Des outils et formats sur mesure

Nous assumons le rôle de chefs d’orchestre pour accompagner les acteur·trice·s public·que·s et privé·e·s dans la conduite du changement. Partant de la singularité des besoins de nos partenaires, nous sortons des fonctionnements en silo inadaptés aux enjeux contemporains.

Adopter une démarche expérimentale est indispensable pour engager des bifurcations. Nous inventons des dispositifs innovants d’acculturation aux enjeux du changement global. Véritable tête de réseau, notre équipe est capable de mobiliser des chercheur·euse·s afin d’éclairer, questionner et participer ainsi à la reformulation des besoins des entreprises et des territoires.

Toujours désireux de nous adapter aux spécificités de nos clients, nous construisons une offre de services sur mesure. C’est avec l’ensemble de nos formats que nous inventons ensemble un projet cohérent et pertinent.

Alors, on fabrique !

Interroger le terrain à partir du changement global

Le Bureau des enquêtes de Cité anthropocène engage, sur commande, un travail transdisciplinaire autour d’une question territoriale ou économique. Des enquêtes adaptées à la spécificité de la commande et du sujet qui s’appuient sur des impondérables : un format résidence, l’implication d’une diversité d’acteur·trice·s (scientifiques, usager·ère·s et/ou habitant·e·s, artistes), la réhabilitation de l’expérience et de la subjectivité comme sources de savoirs, le décloisonnement et le dialogue interdisciplinaire, l’approche inductive.

L’approche par l’enquête collaborative propose de poser un diagnostic territorial ou économique au prisme du changement global. L’objectif est simple : documenter les bouleversements en cours, interroger les modes de vie, reformuler les questions et contribuer ainsi à la redirection écologique des sociétés à une échelle locale.

L’Arbresle, un parcours artistique en territoire sentinelle de l’anthropocène, 2021, enquête

Faire d’un territoire au patrimoine fort et à l’identité industrielle marquée, un site où les artistes contemporains peuvent s’exprimer dans l’espace urbain. Au cours d’une semaine de travail que nous avons produite et coordonnée, dix doctorant·e·s de l’École urbaine de Lyon (disciplines : chimie de l’air, écologie, micro-météorologie, bactériologie, économie agro-alimentaire, informatique, géographie) et dix professionnel·le·s (scénographes, curateur, peintre, photographe, architecte, urbaniste et dessinatrice) travaillent ensemble pour répondre à une commande publique d’enquête anthropocène, ayant pour objectif le développement d’un parcours artistique pour la Communauté de Communes du pays de l’Arbresle. C’est en collectif que nous avons mené cette enquête avec la Maison Gutenberg, l’École urbaine de Lyon et LFA. Les résultats ont été présentés devant le conseil communautaire de l’Arbresle, et ont abouti en 2023 à l’ouverture du parcours artistique.

Arles, les Rencontres de la Photographie à l’aune de la canicule 2023, enquête

L’été caniculaire et les incendies de l’été 2022 illustrent avec une grande clarté les bouleversements à l’œuvre. Tout est impacté : les pratiques des photographes et celles des visiteur·euse·s, les lieux qui les accueillent, les scénographies, les parcours et les programmations, ceux·celles qui concourent à faire vivre un évènement culturel estival dans le sud de l’Europe, la vie économique et festive de la cité, les mobilités à différentes échelles territoriales -l’évènement étant international-. Pour affronter ces enjeux complexes tout en recherchant des alternatives crédibles et potentielles, nous avons mené une enquête, à la demande des Rencontres de la photographie d’Arles et de SNCF Immobilier, pilotée par un collectif interdisciplinaire de 15 personnes : des architectes, des curateurs, six doctorant·e·s de l’École urbaine de Lyon (disciplines : agroécologie, écologie, géohistoire, géographie sociale et urbaine, microbiologie, génie énergétique) et trois étudiant·e·s de l’École nationale supérieure de la photographie.

Pour nourrir le processus, 14 personnalités ont apporté leurs contributions ponctuelles (Rencontres de la photographie, photographes, philosophes, scientifiques, SNCF Immobilier, architectes). Ce processus d’enquête, comprenant des visites, entretiens, analyses, cartographies, dessins, photographie, vise à comprendre, décrypter et relier les enjeux anthropocènes du site Ground Control (friche SNCF Immobilier), à Arles, dans le delta de la Camargue, pour dessiner les préconisations de principe. Il s’est clôt par une présentation publique devant tou·te·s les contributeur·rice·s réuni·e·s. L’enquête fut présentée à Ground Control, lors des Rencontres de la photographie 2023, aux côtés des expositions Soleil gris de Eric Tabuchi et Nelly Monnier et Une attention particulière. Parallèlement et comme en 2022, Radio Anthropocène a émis depuis Ground Control et construit sa grille programmatique en résonance avec les expositions des Rencontres de la photographie.